JOUR 1
On a eu beau tout essayer, on n’a pas trouvé le bus idéal
pour aller à Cordoba. L’idéal aurait été un bus qui partait de Buenos Aires pas
trop tard pour ne pas traîner à 23h à 100mètres des bidonvilles et qui n’arrive
pas trop tôt pour ne pas arriver de nuit et devoir attendre 3heures dans la
gare routière…
Résultat départ 20h30 arrivée 7h..ce qui est des plus
désagréable, se faire réveiller par une lumière aux néons et encore en semi-sommeil
se retrouver dans une gare routière à prendre un petit déjeuné hors de prix en
attendant que le soleil se lève (oui, il faut bien qu'on se crée quelques désagréments, sinon le retour sera trop dur:). Pour compenser le prix du petit dej on décide
de ne pas payer les WC…eh bam !
Une fois le jour
levé, nous traversons toute la ville pour arriver au TANGO HOSTEL où, bien
évidemment, la chambre n’est pas accessible avant midi (quelle matinée de
m*****). Une fois posés et douchés, direction Cordoba pour une visite de la
ville. Mignon mignon mais sans plus. Il doit falloir y vivre pour pouvoir en
ressentir l’ambiance.
De manière très subtile, je réussi à obtenir 1h de
shopping !!!
La Cathédrale Notre-Dame de l'Assomption
La plaza San Martin (le mec qui a une rue à lui dans toutes les villes et villages argentins)
La récompense post-shopping
Le soir, retour à
l’auberge l’ambiance est sympa mais on n’a pas envie de se mélanger alors on
fait nos anti sociaux et parlons uniquement avec une française de 50 piges qui
trouve tout ce qu’elle voit génial. Le mec avec nous dans la chambre est tout
dégueu, il laisse ses caleçons par terre et il est suedois avec des rastas alors
on décide doublement de ne pas lui parler. Le soir même nous apprenons de la
bouche d’un jeune mexicain que la visite du parc de la QUEBRADA DE LOS CONDORES
(notre plan pour le lendemain) est difficile à réaliser sans guide et que les
bus ne sont pas très fiables pour y aller. Mais la visite guidée coute 250
pesos/p et pour compenser le petit dej cher de la veille nous décidons de
partir à l’aventure. Soyons fous !
JOUR 2
Pour des raisons techniques encore inexpliquées à ce jour,
l’ensemble des photos prises ce jour ont disparu de l’appareil. Nous avons tenté une reconstitution la plus proche possible de la réalité, usant des outils les plus poussés.
La seule photo qui nous reste
Pour se rendre au parc, on doit prendre un bus qui nous
laisse à un arrêt invisible en plein désert nommé « la pampilla ».
Grâce à notre expérience fort développée des transports "urbains", l'arrivée au parc se fait sans problème sauf
les 40 degrés dans un environnement désertique.
La gardienne du parc nous indique pourtant qu’il va y avoir une tempête.
Schéma extrêmement détaillé des lieux
La gardienne du parc nous indique pourtant qu’il va y avoir une tempête.
Quelques mètres plus tard, nous
passons devant un panneau très rassurant « attention aux pumas et aux serpents », c'est gentils de nous prévenir les copains ! On
apprend rapidement les consignes de sécurité au cas où.
10 kilomètres plus loin
nous apercevons quelques condors et essayons habilement de les attirer avec nos sandwichs
jambons fromage mais sans succès. Il semble que comme ce fut le cas pour les castors d’Ushuaïa, les condors sont également en grève.. Alors nous optons pour aller nous rafraichir
dans une rivière interdite à la baignade quelques kilomètres plus loin (tout en bas de la montagne).
Toujours aucun nuage en vue et c’est pas faute d’en demander..
Pas de légende, l'image parle d'elle même
Retour à
l’arrêt de bus invisible, le prochain est censé passer d’ici quelques minutes,
un timing parfait !! 45 minutes plus tard, le bus n’est toujours pas là et
la nuit tombant, nous commençons à flipper (surtout Marion). Un mec en clio 1
pourrie (un mec bien probablement) s’arrête 50 mètres plus loin, nous fait des
signes et fait marche arrière dans notre direction. Xavi me dit que nous
refusons toute proposition mais finalement, le petit déjeuné de la veille en
tête, pourquoi pas ne pas rentrer à l’œil avec un autochtone ? Pepito a un
air de paysan de 70 ans, mais il s’avère que travaillant dans une mine il a
pris cher comme dirait l’autre et n’a finalement que 50 ans. On papote
politique, tourisme et enjeux de l’industrie minière dans l’économie du pays,
puis il nous laisse au terminal de bus de son bled Carlos Paz « à côté »
de cordoba (faut se taper 1h un bus en plus finalement).
Bilan financier de la journée, 50 pesos dépensés et une aventure humaine extraordinaire, alors que la visite guidée nous en aurait coûté 500...
Arrivée tardive à Cordoba puis une douzaine d’empanadas plus
tard nous allons au lit !!
On part demain pour Capilla del Monte pour passer le pont de
la semaine sainte, il paraît qu’on y voit souvent des extra-terrestres, wait&see.
X&M
PS : cet article a été co-écrit donnant lieu à de nombreuses discordes au sein du couple mais procurant un savant et subtil mélange des styles pour votre plus grand plaisir.
décidément, c'est encore mieux que dexter !!!
RépondreSupprimer20ème épisode, et toujours aussi passionnant !
à quand la saison 2 au Chili ?
on vous embrasse fort !
C'est un peu moins sanglant mais le suspense est bien présent effectivement. Et on passera pas notre temps à faire des barbecues dans la saison 2. Le chili c'est pour dans.... ON SAIT PAS HIHIHI c est la magie du voyage.
SupprimerGros bisous !!!!
Vous...vous voulez coller une crise cardiaque à Tata !! Arrêtez de parler de serpents et de pumas (quoique, on pourrait lui faire gober que vous parlez des chaussures ??) sinon on devoir la mettre sous Lexomil ;)
RépondreSupprimerBon sinan...super photos, super histoires, vous m'ennervez ;)
Des bisous !
Kouz.
Et encore on ne publie pas tous les détails dangereux....les nuits sous les ponts, les bagarres en boite, les trajets en stop, etc...MAIS NON LYDIE !!
SupprimerBisous !
Haha Je sais pas qui est le dessinateur mais chapi chapo! J'aime bien Marion brûlée comme une merguez, ça pourrait faire un bon avatar!!! :))
RépondreSupprimerc'est la nouvelle version, elle est trop bien
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